La colline rocheuse de l'Acropole, qui culmine à 156 m, se dresse au centre du bassin attique. Trois de ces côtés étant très escarpés, on ne peut accéder que par l'ouest à son sommet, qui forme un vaste plateau (300x150m). Sur ses versants, il existe, depuis l'antiquité, des sources d'eau potable. Cette colline naturellement fortifiée encouragea l'homme à s'y établir dès l'époque néolithique. La première installation a été localisée sur le versant N.O., près de la source Clepsydre. Jusqu'à l'époque mycénienne, l'agglomération se développa de manière importante en s'étendant sur les pentes voisines.

L'Acropole , rocher sacré

Cette forteresse naturelle, lieu de regard et lieu intemporel, gardienne de la cité des dieux, culmine à 156 mètres au dessus de la ville.

Au début du XIIIe s. av. J.C., on aménagea au sommet de la collines cinq plateaux, ou fut érigé le palais du roi mycénien (dans la région de l'Erechthéion). On accédait alors à l'Acropole du côté N., par deux sentiers entrecoupés d'escaliers. Dans la seconde moitié du XIIIe s. av. J.C., la "cité bien construite, comme Homère appelait Athènes, acquit son premier rempart, appellé dans l'antiquité "Pélasgicon", du nom des premiers habitants, les Pélasges.